Le retour des exilés avec le CNTCH

UN PEU D’HISTOIRE

Historiquement, les français ne se sont exilés que sous la contrainte. Même la disette de la révolution française due aux accapareurs (selon le terme de cette époque, où la spéculation sur le prix du pain et des aliments allait bon train depuis que le Libéralisme sous Turgot et Necker avait ouvert la porte du poulailler libre au renard capitaliste tout aussi « libre ») n’a pas été à l’origine de départs massifs de nos populations vers d’autres pays. En fait, on recense surtout le cas des conséquences de l’Edit de Fontainebleau sous Louis XIV, où les protestants n’eurent d’autre choix que de fuir le pays. Seul l’Edit de tolérance de 1788 mettra fin à l’hémorragie.

On a appelé aussi les émigrés, tous les nobles français qui ont fui la révolution en se réfugiant principalement en Allemagne et en particulier à Mayence.

La France étant traditionnellement terre de multiples richesses agricoles a surtout accueilli des étrangers maltraités ou affamés, plus qu’elle n’eut le cas de sa population disséminée aux 4 vents de l’histoire pour cause de famine, comme on a pu le voir par exemple avec l’exode des irlandais et des scandinaves vers les Amériques.

Les colonies attiraient beaucoup d’exilés qui pouvaient envisager d’avoir une vie meilleure loin de la mère patrie.

Mais là encore les mouvements de population concernent essentiellement le monde anglo-saxon plutôt que la France.

C’est ainsi que les forces en présence d’une trentaine de milliers de français sur les immenses territoires de la Louisiane du XVIIIème siècle ne pouvaient définitivement pas faire le poids contre les millions d’anglo-saxons des 13 colonie américaines.

Napoléon a parfaitement analysé cette situation démographique en notre défaveur et, bien qu’attentif aux discours des jeunes américains levés contre l’Angleterre, il ne tomba pas dans le piège que cette nation d’insurgents serait de tout coeur avec la France, alors que sa culture et sa langue la rattachaient bel et bien à la nation anglaise. C’est ainsi qu’eut lieu la vente de la Louisiane aux américains inaugurant un lent processus de rachat d’états nations par leur congrès, qui se poursuit aujourd’hui avec un farouche instinct de propriété sur le monde, étayé et justifié par la doctrine de Monroe. L’Ukraine d’aujourd’hui est-elle le dernier dominion américain qui sonnera l’ère de la reconquête civilisationnelle de tous les peuples asservis par les américains?

RETOUR AU PRESENT

Donc, l’exil des français trouve ses origines ailleurs qu’aux raisons politiques religieuses ou alimentaires.

Nos contemporains s’expatrient désormais essentiellement pour des raisons fiscales et financières.

L’ administration française nous offre le tableau de la totale dérive d’un système républicain exténué de règles, dirigé par des commissaires politiques surdiplômés et hors sols et plus intouchables que la saint vierge. C’est tout ce qui permet de comprendre la fuite de nos meilleurs éléments vers des pays qui savent accueillir et reconnaitre le talent, le travail et le goût du beau, autrement qu’en criblant de taxes les plus créatifs et dynamiques d’entre nous.

Ajoutons à cela la vente directe de nos plus beaux fleurons industriels qui faisaient l’admiration des hommes, vers des nations si hyper puissantes qu’elle peuvent tirer des lignes de crédit pour leurs emplettes qui ne seront remboursées que par nous contribuables français. « Où est ma France? » se disent beaucoup d’entre nous.

Le CNTCH répète que le retour des talents et des entreprises françaises en France est une priorité. Pour cela les encouragements seront fiscaux (15% d’impôt à l’IS au delà d’un certain seuil de revenu) et financiers (aides privées basées sur un retour par participations d’actions des investisseurs et des salariés).

Ce n’est donc pas tant la quantité d’expatriés qui inquiète que la perte de la chaire économique de notre pays qui s’en va la tristesse au ventre et que nous voulons voir revenir, avec un nouvel enthousiaste et un esprit d’entreprise renouvelé.

Le revenu vital de base (RVB) représente le premier barreau de l’échelle pour celles et ceux qui veulent entreprendre leur vie au milieu d’un tissu social renforcé. Une des conséquences de l’établissement de la vraie démocratie dans l’Athènes antique fut de retrouver le lien social des Athéniens, perdu par des siècles de difficultés économiques cumulées. Le retour à la prospérité a donné à chacun le goût de parler à son voisin et de s’associer pour créer ensemble. Le développement d’une marine marchande exceptionnelle vient de ce mouvement d’idées et de volontés. LE CNTCH compte aussi sur la qualité morale et du moral des concitoyens pour refonder une France qui compte dans le paysage mondial.

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